🤔 Anticiper… ou réagir ?
Dans un monde idéal, les interventions en santé, sécurité et conditions de travail se prévoient en amont, dans une logique de co-construction. Pourtant, il arrive (souvent !) que le consultant soit appelé en urgence. L’enjeu : trouver sa juste place sans devenir une roue de secours.
Dans certains cas, cette dernière minute est une opportunité : elle révèle un besoin exprimé tardivement mais réel, sur lequel on peut s’appuyer pour agir rapidement. Reste à bien poser le cadre.
🧩 Clarifier les attentes pour rester utile
Quand une intervention est sollicitée en bout de chaîne, le risque principal est l’ambiguïté des attentes : veut-on un regard critique ? Une validation ? Une caution implicite ?
C’est dans ces moments que la posture du consultant prend tout son sens : écouter, questionner, reformuler, pour ajuster la demande à ce qui est réellement faisable et pertinent.
Une bonne intervention de dernière minute repose souvent sur une capacité à faire avec l’existant, à proposer des ajustements simples et concrets sans bousculer l’équilibre fragile d’un projet déjà lancé.
⚖️ Tirer parti du timing
Travailler dans l’urgence demande de la souplesse, mais aussi de la méthode. Un cadre d’intervention clair, des limites bien posées, et une réactivité sans précipitation sont essentiels.
L’important est d’assumer ce que permet — ou non — une intervention tardive. Parfois, poser un regard externe à ce moment précis permet de débloquer une situation ou de reposer quelques fondations oubliées.
🎯 Conclusion
Intervenir à la dernière minute, ce n’est ni un mal en soi, ni une solution miracle. C’est un mode d’intervention qui a ses règles, ses risques, et ses potentiels. À condition de les avoir identifiés.
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