🧭 Une obligation pour tous, quelle que soit la taille
Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) est obligatoire dès l’embauche du premier salarié. Les TPE, micro-entreprises, associations ou cabinets libéraux ne font pas exception.
Mais faute de service RH ou de chargé·e de prévention en interne, la mise à jour du DUERP pose souvent question : à qui revient la responsabilité ?
👤 Le dirigeant reste responsable
D’un point de vue réglementaire, le chef d’établissement ou d’entreprise est le garant de l’élaboration et de la mise à jour du DUERP. Cela reste valable, même dans une structure de moins de 11 salarié·es.
Il peut confier cette mission à un tiers, mais il conserve la responsabilité juridique.
🤝 Le recours à un intervenant externe
Quand il n’y a pas de salarié désigné compétent ou de service dédié, l’entreprise peut faire appel à :
un IPRP enregistré auprès de la Dreets (intervenant en prévention)
son service de santé au travail
un consultant spécialisé
L’externalisation n’est pas une délégation complète : elle doit s’accompagner d’une implication minimale du dirigeant et des salarié·es.
📄 Une mise à jour utile, pas seulement formelle
Même en TPE, le DUERP ne doit pas être perçu comme un “papier obligatoire”.
C’est un outil de pilotage, qui permet :
d’identifier les risques concrets du terrain
de prioriser les actions en cas de tensions
de rendre visible ce qui est déjà fait… ou pas
Bien accompagné, même une petite structure peut produire un DUERP réellement utile.
📍 Conclusion
Dans les petites entreprises aussi, le DUERP est un outil stratégique. Ce n’est pas tant sa taille que son ancrage dans la réalité du travail qui compte. L’important est d’être bien accompagné, sans perdre de vue les enjeux de santé et de responsabilité.
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